samedi 26 février 2022

Le Grand Est se mobilise pour la biodiversité

https://www.dna.fr/environnement/2022/02/25/le-grand-est-se-mobilise-pour-la-biodiversite


 La Région Grand Est et les organismes partenaires ont donné, vendredi à Strasbourg, le coup d’envoi du projet Life Biodiv’Est. Pendant dix ans, avec le soutien financier de l’Union européenne, celui-ci ambitionne de déployer de manière accélérée des actions innovantes pour préserver et reconquérir la biodiversité.




Voilà deux ans, à l’initiative de la Région Grand Est, l’ensemble des acteurs institutionnels et associatifs en charge de la biodiversité ont élaboré une stratégie d’intervention commune pour la période 2020-2027. Au total, afin de protéger l’existant, reconquérir les milieux dégradés et limiter les pressions sur les ressources naturelles, ils se sont engagés sur la durée à relever 36 défis.

Au préalable, pour évaluer et orienter leurs actions, ils ont convenu de créer un Observatoire régional de la biodiversité. Après un travail de collecte des données naturalistes disponibles, celui-ci a publié cet hiver un premier état des lieux ( DNA du 25 février 2021) qui a conclu à un « effondrement » du patrimoine naturel. 

mercredi 23 février 2022

L'environnement, priorité numéro 1 des jeunes du BTP pour la présidentielle

 https://www.batiactu.com/edito/lenvironnement-priorite-numero-1-jeunes-btp-a-presidentielle-63628.php


PRÉSIDENTIELLE 2022. Un sondage Occurrence pour NGE met en lumière les préoccupations des jeunes durant cette période d'élection présidentielle. Il en ressort que ceux travaillant dans la construction sont davantage confiants dans l'avenir.

De quoi se préoccupent le plus les jeunes, en vue de l'élection présidentielle à venir ? Dans un sondage réalisé par Occurrence pour NGE* auprès de 2.000 personnes âgées de 18-35 ans, l'éducation et la formation, l'environnement, la protection sociale, l'emploi et le logement arrivent en tête. Les jeunes travaillant dans le BTP ont la particularité de classer l'environnement comme le sujet le plus important, suivi par la protection sociale et le logement.

 

50% de la jeunesse du BTP a confiance dans l'avenir

 

La moitié des jeunes de la construction disent par ailleurs "avoir confiance dans l'avenir", contre 44% de l'ensemble des jeunes. Ils sont 29% à penser que leurs enfants vivront mieux qu'eux, contre 22% de la totalité des répondants. Surtout, 71% des personnes travaillant dans le BTP affirment faire un métier utile pour la société. Ce qui les place en quatrième position, après les secteurs de la recherche (83%), de l'énergie et de la fonction publique (76%). "Pour la moitié des répondants, l'engagement est une question de choix individuel, à la portée de tout un chacun", ajoute le sondage, indiquant que 54% des jeunes du BTP assuraient que "s'engager pour l'intérêt général est accessible à tout le monde et qu'il suffit de le vouloir".

Au moment de se rendre aux urnes pour élire le futur chef d'État, la jeunesse du BTP considère que les enjeux qui compteront le plus seront, dans l'ordre des priorités, l'environnement, l'éducation et la formation, la protection sociale, l'emploi, le pouvoir d'achat puis le logement. Plus d'un jeune sur deux du BTP regrette que l'environnement, la formation et le logement ne soient pas assez présents dans les débats et programmes des candidats à l'élection présidentielle 2022.

 

Une moindre croyance aux actions collectives

 

Pour agir concrètement, les 2.000 répondants jugent que plusieurs moyens d'action sont efficaces, tels que la création d'un commerce de proximité (69%), la création d'une entreprise à vocation sociale et solidaire (63%), les cagnottes en ligne pour contribuer au financement de projets (63%), le vote (57%), la création d'une start-up (57%) et l'adhésion à une association (53%). Ils croient en revanche moins aux notions d'actions collectives, comme le recours à la grève (46%) ou à la manifestation (41%). "Les actions 'violentes' (1%) ou de désobéissance (28%) sont jugées comme étant les moins efficaces par les jeunes", analyse l'étude. Ils préfèrent montrer leur soutien via une pétition (39%), des regroupements collectifs sur les réseaux sociaux (38%) ou adhérer à un syndicat (37%). Chez les jeunes de la construction, ce sont surtout les cagnottes en ligne (72%), la création d'un commerce de proximité (73%) ou le lancement d'une start-up (66%) qui sont estimés efficaces. Dans les faits, 68% des jeunes du BTP déclarent avoir déjà voté, avoir déjà signé une pétition (54%) ou avoir manifesté (38%).

Enfin, "la sécurité et l'immigration ne font pas partie du top 6 des sujets des jeunes", à la différence des Français en général. Quant à l'environnement, il est "dans le top 2 des jeunes mais n'est qu'en 6ème position chez les Français".

 

* Enquête publiée en février 2022 et menée au mois de janvier dernier auprès d'un échantillon de 2.000 répondants représentatifs de la population française métropolitaine (genre, CSP, lieu de résidence), âgés de 18 ans à 35 ans.

mardi 22 février 2022

Présidentielle 2022 : quel est le bilan d'Emmanuel Macron en matière d'environnement ?

 https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/presidentielle-2022-quel-est-le-bilan-d-emmanuel-macron-en-matiere-d-environnement_4953498.html




lundi 21 février 2022

La pollution de l’environnement cause plus de morts dans le monde que le Covid

 https://reporterre.net/La-pollution-de-l-environnement-cause-plus-de-morts-dans-le-monde-que-le-Covid



Les Nations unies ont publié mardi 15 février un rapport alarmant sur la pollution de l’environnement. Selon ce document, « la pollution et les substances toxiques sont à l’origine d’au moins 9 millions de décès prématurés par an, soit deux fois plus que la pandémie de Covid-19 au cours de ses dix-huit premiers mois. À l’échelle mondiale, un décès sur six est lié à des maladies causées par la pollution, soit trois fois plus que les décès dus au sida, au paludisme et à la tuberculose réunis et 15 fois plus que ceux imputables à l’ensemble des guerres, meurtres et autres formes de violence. »

Le texte a été rédigé par David Boyd, rapporteur spécial sur la question des obligations relatives aux droits de l’Homme se rapportant aux moyens de bénéficier d’un environnement sûr, propre, sain et durable, dans le cadre de la session du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, qui doit s’ouvrir le 28 février.


Le rapport s’inquiète de l’accélération de cette contamination de l’environnement mondial : « Si une poignée de substances toxiques ont été interdites ou sont en passe de l’être, la production, l’utilisation et l’élimination de produits chimiques dangereux continuent d’augmenter rapidement. Des centaines de millions de tonnes de substances toxiques sont rejetées chaque année dans l’air, l’eau et le sol. La production de produits chimiques a été multipliée par deux entre 2000 et 2017, et devrait encore doubler d’ici à 2030 puis tripler d’ici à 2050. »

Des régions si polluées qu’on les appelle des « zones sacrifiées »

Outre la pollution des écosystèmes, cet essor de l’industrie chimique a conséquences. D’une part, il « aggrave l’urgence climatique en consommant plus de 10 % des combustibles fossiles produits dans le monde ». D’autre part, la pollution qu’il entraîne frappe particulièrement les populations les plus pauvres : « Cette intoxication affecte de manière disproportionnée les individus, groupes et communautés qui sont déjà en proie à la pauvreté, à la discrimination et à la marginalisation systémique. (…) Certaines communautés vivent dans des zones où l’exposition à la pollution et aux substances toxiques est si extrême que l’on parle de “zones sacrifiées”. » Il s’agit d’endroits où les niveaux de pollution sont tels qu’ils ont « des effets dévastateurs sur la santé physique et mentale des résidents ».

Principaux responsables de cette situation dramatique : les grandes entreprises, qui ne respectent pas les règles de protection de l’environnement, et les États, qui les laissent faire. Pourtant, depuis le 8 octobre 2021, le droit à un environnement propre, sain et durable a été consacré pour la première fois au niveau mondial par le Conseil des droits de l’Homme.

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