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jeudi 14 juillet 2022

L’Observatoire Citoyen de l’Environnement cherche des volontaires

 


L’Observatoire Citoyen de l’Environnement réalise un suivi régulier et participatif de l’état écologique et de la biodiversité de la faune benthique, c'est-à-dire des organismes aquatiques vivant à proximité du fond des mers et océans, des lacs ou des cours d'eau. Les missions principales de cet organisme à but non lucratif sont l'acquisition de connaissances scientifiques autour des questions sanitaires et environnementales, la transmission de ces savoirs et l’organisation d’actions de surveillance et de protection de l’environnement

Leur dernière action a débuté cette semaine, à six endroits, objets d'étude, dans le golfe de Fos. Le travail consiste à relever, avec des volontaires citoyens, la présence d’espèces benthiques, réaliser une description de leurs habitats, de la couverture algale et pour finir à mesurer les paramètres physico-chimiques (pH, température, chlorophylles, oxygène dissous, salinité).

Cette action est ouverte aux personnes majeures pratiquant du PMT (palme, masque, tuba). Pour y participer, envoyer un message privé ou un mail: annabelle.austruy@institut-ecocitoyen.fr

04 90 55 49 94

http://www.institut-ecocitoyen.fr/  


samedi 26 mars 2022

Présidentielle 2022 : trois questions qui fâchent sur l’environnement

 https://www.la-croix.com/France/Energie-elevage-transports-Presidentielle-2022-trois-questions-fachent-lenvironnement-2022-03-24-1201206766


Jamais centrale dans la campagne présidentielle, la question environnementale s’invite, avec plus ou mois d’ampleur, dans les programmes. L’énergie, les transports et l’élevage, incontournables pour lutter contre le réchauffement climatique, cristallisent les oppositions entre les candidats.


Après la COP26 de Glasgow et deux nouveaux rapports du Giec, le climat aurait pu émerger au centre des débats pour l’élection présidentielle. Il n’en a rien été. Les associations environnementales fustigent sans cesse la faible place occupée par l’environnement dans la campagne. Et ce alors même que les crises successives du Covid et de l’Ukraine laissent apparaître les risques liés à nos dépendances. Celle aux énergies fossiles, comme aux matériaux et industries stratégiques pour la transition.

→ À LIRE. Le Giec s’alarme des impacts déjà « irréversibles » du changement climatique

Impossible néanmoins pour les candidats d’ignorer tout à fait le sujet, qui trouve donc une place, plus ou moins importante, dans leurs programmes. Car dans tous les cas, le futur président devra faire des choix structurants pour la décennie à venir. Avec, entre autres, la prochaine programmation pluriannuelle de l’énergie et la définition d’une stratégie nationale bas carbone. Ou encore de nombreux dossiers européens à l’instar du « pacte vert », la politique agricole commune et la taxe carbone aux frontières.

→ DÉBAT. Pourquoi reste-t-on sourd aux alertes climatiques ?

Dans ce contexte, La Croix a choisi d’explorer trois questions « qui fâchent » : le nucléaire, les transports et l’élevage. Pourquoi celles-là ? Toutes trois, incontournables pour atteindre la neutralité carbone, cristallisent des fractures politiques. Faut-il construire de nouveaux réacteurs ? Miser sur la sobriété et le renouvelable ? Développer en masse l’électrique ? Mettre fin à l’élevage intensif ? Autant de lignes de clivage qui affleurent, avec, en toile de fond, un consensus : veiller à accompagner les ménages modestes. Depuis la crise des gilets jaunes, la question de la justice sociale est, elle, sur toutes les lèvres.

Faut-il construire de nouveaux réacteurs nucléaires ?

Entre ceux qui misent sur le renouveau du nucléaire et ceux qui veulent s’en détourner définitivement, la bataille politique semble installée. Mais elle cache encore nombre d’incertitudes.

jeudi 24 mars 2022

Lactel, la marque numéro 1 du lait en France, mise sur le local et l’environnement

 https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/lactel-la-marque-numero-1-du-lait-en-france-mise-sur-le-local-et-l-environnement-beaf5cd4-aac2-11ec-8f65-86ac8778a6b3


La marque phare du groupe Lactalis entend asseoir sa position de leader du marché du lait de consommation en France. Elle a annoncé, mercredi 23 mars, sa stratégie de croissance pour 2022.



Lactel, la marque numéro 1 du lait en France (22 % de parts de marché en valeur et 19 % en volume), propriété de Lactalis, a dévoilé ce mercredi 23 mars sa stratégie pour « conforter sa position de leader » Dans un marché national du lait en recul (- 6,3 % en 2021, après un fort rebond en 2020), Lactel a connu une progression de 3,2 %, portant sa production à 400 millions de litres.


La marque mise sur ses produits les plus engagés, détaille Anne Charlès-Pinault, sa directrice générale. Lactel vient ainsi de lancer le lait « Les 20 fermes » (vendu environ 1,03 € la brique). Cette filière qui se veut « à taille humaine » , construite depuis 2017, rassemble vingt exploitations et annonce un « cahier des charges très exigeant » , avec notamment une alimentation sans OGM, 200 jours de pâturage et du lait collecté à moins de 50 km de la laiterie de Vitré (Ille-et-Vilaine), l’une des six laiteries de la marque. L’objectif est clair : séduire les consommateurs « qui sont en attente de transparence et de local » .


Lait entier bio

Autre secteur que Lactel souhaite renforcer : le bio. « C’est une filière sur laquelle nous avons fait un pari il y a trente ans. Elle représente plus de 70 millions de litres vendus par an et douze références. » Dans un contexte de recul des ventes de lait bio en France depuis 2021, Lactel veut surfer sur la tendance d’un segment en croissance : le lait bio entier. « Il est de plus en plus utilisé en cuisine et pour les jeunes enfants », souligne Anne Charlès-Pinault. La marque va également communiquer davantage sur sa gamme « bio et engagé », « et ses exigences plus fortes que le label AB, qui a été trop dévoyé » .


Lactel annonce aussi améliorer la composition de ses emballages. En 2022, elle compte passer de 140 000 à deux millions de bouteilles produites avec une technique innovante de plastique recyclé (R-PEHD), fabriquées dans sa laiterie de Montauban (Tarn-et-Garonne), en partenariat avec le groupe pétrochimique Ineos. Outre l’attente sociétale en matière d’environnement, « les exigences réglementaires vont s’imposer à nous, donc nous accélérons notre transition » .

mardi 22 mars 2022

UKRAINE : LA DESTRUCTION DE L’ENVIRONNEMENT, VICTIME COLLATÉRALE DES GUERRES

https://www.novethic.fr/actualite/environnement/sante-environnementale/isr-rse/ukraine-la-destruction-de-l-environnement-victime-collaterale-des-guerres-150666.html


 Au fil de l'histoire, l'environnement a toujours été une arme de guerre. Si sa destruction volontaire est aujourd'hui interdite, elle est malgré tout une victime collatérale des conflits. Et la guerre en Ukraine n'y échappe pas. Derrière un lourd bilan humain, se cache des pipelines, des mines désaffectées, des industries lourdes dont la dégradation pourrait provoquer une crise environnementale majeure. 



Trois semaines après le début de l’offensive russe en Ukraine, le bilan humain reste encore incertain tant les chiffres sont devenus une arme de guerre. Le président Volodymyr Zelensky affirmait le 15 mars qu’une centaine d’enfants avaient déjà été tués dans des bombardements d’écoles, d’hôpitaux ou d’habitations, ce que le président américain Joe Biden a qualifié de "crimes de guerre". Si des pourparlers sont toujours en cours pour notamment permettre aux civils d’être évacués, au second plan, c’est aussi un scandale environnemental qui pourrait avoir lieu. 

"La destruction de l'environnement en temps de guerre n'est généralement abordée qu'après coup, voire pas du tout", explique à Novethic, le responsable de l’environnement à Amnesty International, Richard Pearshouse. "Mais la guerre en Ukraine se distingue par le fait que le pays regorge de sites dangereux pour l'environnement, tels que des industries lourdes, des raffineries, des pipelines, des mines désaffectées et des centrales nucléaires. Le risque qu'une crise environnementale vienne s'ajouter aux niveaux horribles de la souffrance humaine est extrême". En 2015, la Banque mondiale estimait ainsi que la région du Donbass abritait environ 900 grandes installations industrielles. Centrales à charbon, opérations utilisant des matériaux radioactifs, pipelines de pétrole, de gaz… les sites dangereux sont nombreux. 

Le 4 mars dernier, lorsqu’un incendie s’est déclaré dans un bâtiment de la plus grande centrale d’Europe, celle de Zaporijia, dans le sud-est de l’Ukraine, l’ensemble du continent a craint pour la sûreté et la sécurité nucléaires. Et de fait, c’est la première fois qu’un pays aussi nucléarisé est au cœur d’un conflit aussi important. "Il y a déjà eu des conflits dans des pays possédants des réacteurs nucléaires mais jamais de cette ampleur et ayant autant de réacteurs en fonctionnement", explique Michaël Mangeon, spécialiste de l’histoire du nucléaire et chercheur associé au laboratoire Environnement, ville et société (EVS) de l’Université de Lyon. 

Agent orange, zones irradiées... 

De l’empoisonnement de l’eau des puits à la politique de la terre brûlée, la destruction de l’environnement en période de guerre n’est pas nouvelle mais elle s’est amplifiée au fil du temps. "Un conflit peut durablement transformer les écosystèmes, jusqu’à polluer irrémédiablement les sols, à la façon dont les tranchées de 14-18 ont définitivement modifié les 120 000 hectares de champs de bataille désignés comme 'zone rouge'", décrypte sur Linkedin Edouard Jolly, chercheur en théorie des conflits armés et philosophie de la guerre. "Les conséquences écologiques de la guerre peuvent provoquer des désastres très variés, allant de la pollution à l'agent orange dans les forêts vietnamiennes jusqu'aux zones irradiées dans la durée en raison de la multiplication d'essais nucléaires sur les mêmes sites, comme à Semipalatinsk (Kazakhstan), essais qui nous rappellent que par le passé des centaines de bombes nucléaires ont déjà explosé."

Aujourd’hui, selon le Comité international de la Croix-Rouge (ICRC), il est interdit de porter délibérément atteinte à l’environnement naturel tel que la destruction des ressources naturelles ou l’épandage massif d’herbicides, qui pourrait bouleverser l’équilibre écologique d’une région. "Cependant, la plupart des atteintes portées par les conflits à l’environnement sont des dommages collatéraux", souligne l’ICRC. "Il est difficile de l'imaginer maintenant, mais lorsque les armes se tairont, nous aurons besoin d'une aide pour reconstruire l'Ukraine, et cela passe notamment par une évaluation détaillée des impacts environnementaux de cette guerre et par le nettoyage des sites fortement contaminés", conclut Richard Pearshouse. 

mercredi 16 mars 2022

Séquencer l’ADN de l’environnement : une technique qui fait sa révolution

 https://www.lemonde.fr/sciences/article/2022/03/15/sequencer-l-adn-de-l-environnement-une-technique-qui-fait-sa-revolution_6117518_1650684.html


Permettant de suivre des espèces à partir des traces génétiques laissées dans leur sillage, l’ADN environnemental connaît un engouement sans précédent. Développée dans les années 2000, la technique s’ouvre aujourd’hui à de nouveaux champs d’application.



Une révolution dans l’air. En janvier, deux équipes indépendantes annonçaient avoir réussi à capter et séquencer de l’ADN présent dans l’atmosphère. En aspirant et filtrant l’air au beau milieu de deux parcs zoologiques européens, chaque équipe de recherche a identifié des traces ADN caractéristiques de dizaines d’espèces de mammifères, oiseaux ou reptiles desdits parcs. Cette prouesse, reproduite en milieu naturel et décrite dans une autre publication parue vendredi 11 mars, n’est que le dernier tour de force d’une jeune technique moléculaire qui ne cesse de repousser ses limites : l’ADN environnemental, ou ADNe.

Recenser tous les poissons, plantes et insectes d’un lac à partir de quelques litres d’eau, retracer la migration d’un papillon en récupérant sur son corps l’ADN des plantes qu’il a butinées, identifier les grenouilles d’une zone en séquençant les insectes qui les ont piquées… Ces études aux allures de tour de magie se comptent désormais par dizaines tous les mois, élargissant toujours plus le champ d’application de cet ADN environnemental, bien au-delà du simple outil de détection d’espèces qu’il était encore il y a quelques années.

« Les méthodes d’analyses sont complexes à maîtriser, mais le tout repose sur un principe très simple : les espèces vivantes laissent derrière elles des fragments d’ADN à travers les déjections, les poils, les écailles, la salive, l’urine… Ces fragments, que l’on extrait d’un échantillon de terre ou d’eau par exemple, constituent ce que l’on appelle l’ADNe », résume Pierre Taberlet, directeur de recherche émérite au CNRS.

mercredi 23 février 2022

L'environnement, priorité numéro 1 des jeunes du BTP pour la présidentielle

 https://www.batiactu.com/edito/lenvironnement-priorite-numero-1-jeunes-btp-a-presidentielle-63628.php


PRÉSIDENTIELLE 2022. Un sondage Occurrence pour NGE met en lumière les préoccupations des jeunes durant cette période d'élection présidentielle. Il en ressort que ceux travaillant dans la construction sont davantage confiants dans l'avenir.

De quoi se préoccupent le plus les jeunes, en vue de l'élection présidentielle à venir ? Dans un sondage réalisé par Occurrence pour NGE* auprès de 2.000 personnes âgées de 18-35 ans, l'éducation et la formation, l'environnement, la protection sociale, l'emploi et le logement arrivent en tête. Les jeunes travaillant dans le BTP ont la particularité de classer l'environnement comme le sujet le plus important, suivi par la protection sociale et le logement.

 

50% de la jeunesse du BTP a confiance dans l'avenir

 

La moitié des jeunes de la construction disent par ailleurs "avoir confiance dans l'avenir", contre 44% de l'ensemble des jeunes. Ils sont 29% à penser que leurs enfants vivront mieux qu'eux, contre 22% de la totalité des répondants. Surtout, 71% des personnes travaillant dans le BTP affirment faire un métier utile pour la société. Ce qui les place en quatrième position, après les secteurs de la recherche (83%), de l'énergie et de la fonction publique (76%). "Pour la moitié des répondants, l'engagement est une question de choix individuel, à la portée de tout un chacun", ajoute le sondage, indiquant que 54% des jeunes du BTP assuraient que "s'engager pour l'intérêt général est accessible à tout le monde et qu'il suffit de le vouloir".

Au moment de se rendre aux urnes pour élire le futur chef d'État, la jeunesse du BTP considère que les enjeux qui compteront le plus seront, dans l'ordre des priorités, l'environnement, l'éducation et la formation, la protection sociale, l'emploi, le pouvoir d'achat puis le logement. Plus d'un jeune sur deux du BTP regrette que l'environnement, la formation et le logement ne soient pas assez présents dans les débats et programmes des candidats à l'élection présidentielle 2022.

 

Une moindre croyance aux actions collectives

 

Pour agir concrètement, les 2.000 répondants jugent que plusieurs moyens d'action sont efficaces, tels que la création d'un commerce de proximité (69%), la création d'une entreprise à vocation sociale et solidaire (63%), les cagnottes en ligne pour contribuer au financement de projets (63%), le vote (57%), la création d'une start-up (57%) et l'adhésion à une association (53%). Ils croient en revanche moins aux notions d'actions collectives, comme le recours à la grève (46%) ou à la manifestation (41%). "Les actions 'violentes' (1%) ou de désobéissance (28%) sont jugées comme étant les moins efficaces par les jeunes", analyse l'étude. Ils préfèrent montrer leur soutien via une pétition (39%), des regroupements collectifs sur les réseaux sociaux (38%) ou adhérer à un syndicat (37%). Chez les jeunes de la construction, ce sont surtout les cagnottes en ligne (72%), la création d'un commerce de proximité (73%) ou le lancement d'une start-up (66%) qui sont estimés efficaces. Dans les faits, 68% des jeunes du BTP déclarent avoir déjà voté, avoir déjà signé une pétition (54%) ou avoir manifesté (38%).

Enfin, "la sécurité et l'immigration ne font pas partie du top 6 des sujets des jeunes", à la différence des Français en général. Quant à l'environnement, il est "dans le top 2 des jeunes mais n'est qu'en 6ème position chez les Français".

 

* Enquête publiée en février 2022 et menée au mois de janvier dernier auprès d'un échantillon de 2.000 répondants représentatifs de la population française métropolitaine (genre, CSP, lieu de résidence), âgés de 18 ans à 35 ans.

mardi 22 février 2022

Présidentielle 2022 : quel est le bilan d'Emmanuel Macron en matière d'environnement ?

 https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/presidentielle-2022-quel-est-le-bilan-d-emmanuel-macron-en-matiere-d-environnement_4953498.html




lundi 21 février 2022

La pollution de l’environnement cause plus de morts dans le monde que le Covid

 https://reporterre.net/La-pollution-de-l-environnement-cause-plus-de-morts-dans-le-monde-que-le-Covid



Les Nations unies ont publié mardi 15 février un rapport alarmant sur la pollution de l’environnement. Selon ce document, « la pollution et les substances toxiques sont à l’origine d’au moins 9 millions de décès prématurés par an, soit deux fois plus que la pandémie de Covid-19 au cours de ses dix-huit premiers mois. À l’échelle mondiale, un décès sur six est lié à des maladies causées par la pollution, soit trois fois plus que les décès dus au sida, au paludisme et à la tuberculose réunis et 15 fois plus que ceux imputables à l’ensemble des guerres, meurtres et autres formes de violence. »

Le texte a été rédigé par David Boyd, rapporteur spécial sur la question des obligations relatives aux droits de l’Homme se rapportant aux moyens de bénéficier d’un environnement sûr, propre, sain et durable, dans le cadre de la session du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, qui doit s’ouvrir le 28 février.


Le rapport s’inquiète de l’accélération de cette contamination de l’environnement mondial : « Si une poignée de substances toxiques ont été interdites ou sont en passe de l’être, la production, l’utilisation et l’élimination de produits chimiques dangereux continuent d’augmenter rapidement. Des centaines de millions de tonnes de substances toxiques sont rejetées chaque année dans l’air, l’eau et le sol. La production de produits chimiques a été multipliée par deux entre 2000 et 2017, et devrait encore doubler d’ici à 2030 puis tripler d’ici à 2050. »

Des régions si polluées qu’on les appelle des « zones sacrifiées »

Outre la pollution des écosystèmes, cet essor de l’industrie chimique a conséquences. D’une part, il « aggrave l’urgence climatique en consommant plus de 10 % des combustibles fossiles produits dans le monde ». D’autre part, la pollution qu’il entraîne frappe particulièrement les populations les plus pauvres : « Cette intoxication affecte de manière disproportionnée les individus, groupes et communautés qui sont déjà en proie à la pauvreté, à la discrimination et à la marginalisation systémique. (…) Certaines communautés vivent dans des zones où l’exposition à la pollution et aux substances toxiques est si extrême que l’on parle de “zones sacrifiées”. » Il s’agit d’endroits où les niveaux de pollution sont tels qu’ils ont « des effets dévastateurs sur la santé physique et mentale des résidents ».

Principaux responsables de cette situation dramatique : les grandes entreprises, qui ne respectent pas les règles de protection de l’environnement, et les États, qui les laissent faire. Pourtant, depuis le 8 octobre 2021, le droit à un environnement propre, sain et durable a été consacré pour la première fois au niveau mondial par le Conseil des droits de l’Homme.

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